Ceux qui pensaient que les tribunaux sanctionnaient enfin les infractions au code de l’urbanisme et autres dispositions de la loi dans ce domaine, en sont pour leurs frais.
Parce qu’il est fortuné et bien en cour, Mr Ferracci n’est pas condamné à détruire ses villas. Le signal envoyé par un tribunal est sans équivoque, on ne touche pas aux puissants de la république Française.
Le pouvoir actuel a pesé de tout son poids dans ce jugement et encore une fois les cadres légaux sont aménagés en fonction de la seule volonté du prince.
Les spéculateurs et autres prédateurs ont parfaitement compris le message. C’est du côté de Jupiter qu’il faut se ranger, moyennant quoi les perspectives les plus lucratives s’ouvrent à eux.
Le PLU n’est plus qu’une chimère et la ruée sur nos espaces naturels va s’accentuer. Voilà ce qu’un ÉTAT prétendument de droit peut commettre dès lors qu’il s’agit de protéger les intérêts des classes aisées.
Pendant le même temps, des militants de la cause corse, sont embastillés ou font l’objet de persécutions fiscales. Pendant le même temps les tribunaux des prud’hommes croulent sous les procédures.
Région parmi les plus pauvres d’Europe, notre pays voit s’accentuer les écarts entre les plus riches et les moins nantis.
Déni de justice, insécurité sociale, négation d’un peuple, le message de la macronie est sans équivoque.
L’heure n’est plus aux atermoiements et autres vains espoirs de conciliation.
Par les luttes publiques, c’est à un rapport de force auquel nous appelons.
La vraie démocratie ne se construit pas dans les consensus mous, mais dans la confrontation de classe. Tout autre voie est sans issue.
Voilà ce qu’un grand écrivain français affirmait il y a plus d’un siècle. Ses propos sont d’une cruelle modernité :
« Certains hommes, législateurs, juges, philosophes, honnêtes gens, disent : nous marchons dans la justice. Oui, comme les voleurs dans le grand chemin ». Victor Hugo.
A MANCA.