Les auteurs de la tentative d’assassinat perpétrée à l’hôpital de Falcunaghja sont les produits de l’idéologie dominante. Idéologie où la fin voudrait justifier tous les moyens.
Au mépris de la vie, celle de leur victime, celle des autres patients et celle des personnels, vient s’ajouter la posture barbare de ceux pour qui la cupidité tient lieu de valeur.
Derrière tous les meurtres et les tentatives avortées se profilent des conflits d’intérêts où l’accaparement des richesses produites et la prédation sur les terres constituent les véritables motivations.
Notre société est malade. Fondée désormais sur la marchandisation des hommes, elle produit, outre des inégalités et du chômage, un système de « valeurs » dont l’argent vaut pour seule référence.
Aux conduites barbares de la pègre s’est additioné recemment le vote massif pour des idées primaires. Il ne suffit donc pas de condamner les symptomes. La seule voie porteuse de sens et d’espoir consiste à abolir un système où l’exploitation de l’homme et des espaces naturels associée à la gangrène claniste font de notre pays un enfer social, économique et culturel.