Le 1er Mai n’est pas une fête, mais la journée internationale de lutte du monde du travail.
C’est le régime fasciste et collaborationniste de Vichy qui, en 1941, a tenté de rallier à sa sinistre cause les travailleurs. En le déclarant comme fête du travail, l’extrême droite a souhaité dépolitiser cette journée.
Depuis des décennies, les capitalistes et leurs représentations politiques n’ont eu de cesse que de rechercher des profits maximum sans tenir compte des vrais besoins des sociétés.
Au jour d’après, que les gouvernants et leurs amis du patronat et de la finance, ne se fassent aucune illusion. Nous serons là, pour demander des comptes et plus encore pour mettre à bas cet ordre criminel. Le choc sera rude, mais nous n’avons pas d’autres choix.
C’est eux ou nous. A leurs égards, ni oubli, ni pardon et pas la moindre concession.
Cette pandémie agit comme un formidable révélateur qui montre le vrai visage du néo libéralisme. Ce système monstrueux ne peut plus se dissimuler et ce, malgré un appareil de propagande qui tente encore d’intoxiquer les consciences. La réalité est là, cruelle, terrible et sans appel. Au nom du profit et sur l’autel des dividendes, des vies sont bafouées, anéanties, sacrifiées.
Le coronavirus est une plaie qui vient s’ajouter à d’autres plaies plus anciennes, mais toutes aussi purulentes.
La faim tue. Les guerres rayent de la carte des centaines de milliers d’existences. La dévastation écologique ruine l’air, les eaux, les forêts, les sols et sous sols et ruine la biodiversité animale et végétale.
La mal bouffe condamne des générations entières et réduit l’espérance de vie.
Les « accidents » nucléaires ont déjà causé des ravages et le risque de nouvelles catastrophes est inéluctable.
Une poignée de nantis engrangent de colossales plus-values pendant que la pauvreté progresse au galop.
Dans ce décor sordide, les inégalités touchent particulièrement une moitié de l’humanité qui paye la double peine. Ce sont en effet les femmes qui constituent les grands bataillons du chômage et de la précarité. Ce sont aussi des femmes qui sont marchandisées, violentées, encagées et assassinées. Mais ce sont aussi des femmes qui ont repris le chemin des luttes partout dans le monde.
A l’heure où la course à la vie est engagée contre ce nouveau virus, ce sont elles qui, massivement sont engagées. Aides de vie, aides soignantes, caissières, infirmières et bien d’autres catégories professionnelles, nous donnent accès aux soins, permettent de nous alimenter et font ce lien au quotidien sans lequel, il n’y a pas de vie sociale.
Salut et fraternité à elles, ici et partout dans le monde.
Ce 1er mai est le leur. Fasse qu’au jour d’après leur émancipation donne un autre visage à l’humanité, pour un monde meilleur.
A MANCA