Les peuples paient par le sang les politiques criminelles menées par leurs États. Au service des multinationales et du monde de la finance, ces derniers se sont livrés et se livrent toujours à des guerres qui n’ont qu’un objectif : l’extorsion des matières premières en général et du pétrole en particulier. Les sociétés occidentales découvrent le vrai visage de la guerre. Les peuples palestiniens, kurdes, irakiens et syriens (pour ne citer que ceux-là) connaissent l’horreur depuis plus d’un siècle. Aux expéditions coloniales ont succédé les frappes dites« chirurgicales ».
Aux expéditions punitives ont succédé les exils de masse. Eux savent le prix à payer pour que fonctionnent les économies capitalistes.
Les facho-islamistes de Daesh et de tous leurs homologues fondamentalistes sont les produits déshumanisés et barbares des politiques impérialistes perpétrées par les États de l’Europe occidentale.
C’est pourquoi nous dénonçons les discours hypocrites et indécents de ces responsables politiques qui encore une fois vont pratiquer l’indignation sélective.
Il nous faut regarder au-delà de ces déclarations pour comprendre que ce sont les peuples qui sont pris en otage.
Nous n’avons pas à faire le choix entre les forces d’intervention des États et les facho-islamistes. L’usage de la terreur leur est chose commune. Ils témoignent d’un profond mépris pour les droits de l’Homme.
Le monde du travail doit s’opposer aux politiques menées par les États dominants, comme il doit témoigner d’une solidarité active avec les peuples pris en tenaille entre leurs propres exploiteurs et les pillards venus d’ailleurs.
Il n’y a pas de « choc » des « civilisations ». C’est là une thématique propagandiste à bannir et combattre farouchement car elle unit dans un même objectif de déstabilisation sociale généralisée visant à la montée de la haine pour la prise du pouvoir, les facho-islamistes aux facho- de l’Europe blanche et chrétienne. Ainsi, il y a d’une part les peuples qui n’ont aucune raison de s’affronter et de l’autre des prédateurs et des oligarques, quelles que soient les bannières sous les couleurs desquelles ils agissent.
La seule urgence, c’est celle qui consiste à mettre un terme à ce jeu de dupes.
A Manca