Tout en soutenant l’appel à la mobilisation lancé par l’Ora di u Ritornu et la LDH pour le dimanche 14 juillet, nous observons que toutes les tentatives pour faire respecter le cadre légal se sont heurtées à une fin de non recevoir. Cette posture adoptée par les sphères dirigeantes de l’État Français n’a rien de surprenant et elle ne saurait être comprise autrement que pour ce qu’elle est : l’imposition en force de la raison d’État.
Pour mémoire nous rappelons qu’au niveau international, des motions votées par l’ONU sont également restées lettres mortes comme c’est le cas pour la question de la Palestine. La question des emprisonnés politiques ne pouvant être dissociée d’un processus de règlement global de la question politique, alors n’est-il pas temps de mobiliser toutes les énergies et toutes les consciences afin d’instaurer un rapport de force politique, seul susceptible d’ouvrir la voie d’un règlement de fond ?
Les peines prononcées à l’encontre des militants aujourd’hui emprisonnés sont à l’évidence la réponse politique que l’État Français adresse à l’ensemble du mouvement national. C’est donc sur le terrain politique que se situent les enjeux. Le respect des droits de l’homme a sans nul doute un versant humaniste, mais face à des appareils d’État c’est sur d’autres versants qu’il convient d’intervenir, celui des luttes et des mobilisations avec des objectifs clairs et non négociables. La question est aujourd’hui de savoir si nous en sommes collectivement convaincus.
A MANCA.