Deux hommes viennent de perdre la vie. Ces meurtres s’inscrivent dans la longue liste d’actions dont la barbarie ne peut trouver aucune justification légitime. Il ne suffit pas de s’indigner devant l’irréparable. Les causes ont des racines. Elles relèvent d’une politique infligée à notre pays par un pouvoir étatique. En laissant la porte ouverte à toutes les prédations, ce pouvoir a créer les conditions propices au développement du grand banditisme. Cette stratégie, qui vise à ruiner toute alternative politique, n’est pas nouvelle. Mais elle porte aujourd’hui ses fruits, car elle contraint les forces vives de notre pays à vivre sous le diktat d’un système économique. Il nous faut exiger tous ensemble l’arrêt de cette politique aux conséquences criminelles. En premier lieu nous proposons qu’une commission d’enquête parlementaire élaborée au niveau européen vienne faire la lumière sur les agissements d’un appareil d’État, aux moyens considérables, sans que cela ne se traduise par une paix sociale et politique.