D’ABORD LA VIE.
Depuis le début de la pandémie, le gouvernement Macron a fait la démonstration de son choix de classe et ce au détriment du Bien Commun.
Les yeux uniquement rivés sur les indicateurs économiques ce président et ses parlementaires, ont délibérément sacrifié nos conditions d’existences et ce, au seul profit d’une minorité, qui elle, bénéficie de colossales retombées, pendant que la catastrophe sanitaire, ruine des pans entiers des classes populaires.
Le scénario voulu par ce gouvernement lors du week-end prolongé de Pâques est abject ;
Des privilégiés se ruent en direction de leurs résidences secondaires, ce qui a pour effet de désengorger les métropoles et dans les faits, de faire courir d’énormes risques aux populations locales.
C’est le cas pour la Corse dont les infrastructures sanitaires ne sont pas en mesure de répondre aux éventuels besoins exprimés par des flux dont personne ne peut nier la réalité.
Le nombre de contaminations est en constante augmentation, avec en corollaire un surcroît d’hospitalisations et une surcharge des services de réanimation.
Pour atteindre le seuil de l’immunité collective, il faudrait, qu’avec le nouveau variant, la population soit vaccinée à 80 %. Alors que sous d’autres cieux, il est envisagé d’ouvrir la vaccination aux tranches des 15-18 ans, nous constatons, qu’en dépit de la forte mobilisation des soignants, la probabilité d’une couverture conséquente n’aura pas lieu avant l’été. Cela signifie concrètement de nouveaux drames humains et une charge supplémentaire pour les soignants déjà considérablement épuisés.
Face à cette situation et au regard des politiques poursuivies, il nous appartient de leur opposer notre droit à la vie.
Cela passe par l’exigence de dotation de doses de vaccins étendue à l’ensemble de la population et ce dans les plus brefs délais.
En parallèle la fermeture de tous les établissements scolaires est devenue d’une impérieuse nécessité, et ce pour garantir l’intégrité physique de tous les personnels, des élèves et des étudiants et de leurs entourages.
Seuls les secteurs vitaux doivent pouvoir assurer les services aux populations, pour tous les autres, la mise en retrait des salarié(e)s est devenue d’une prégnance vitale. Sans pertes de salaires, ni autres impacts sociaux, cette opération est possible. La taxation massive des plus fortunés, qui ont déjà grassement profité de la crise, peut le permettre.
Les accès à notre pays doivent être strictement encadrés et uniquement autorisés afin d’assurer tous les approvisionnements vitaux.
Nous faisons également appel à toutes et tous pour auto-organiser une prophylaxie de masse. Notre sens des responsabilités, doit nous conduire à écarter tous les comportements susceptibles d’aggraver la situation. Cet auto-confinement est certes une nouvelle épreuve, mais il est dans l’immédiat, le moyen le plus efficace pour enrayer la propagation massive du virus.
Les temps ne sont pas à la demie-mesure, il en va de la vie des plus fragiles et seule l’intégrité physique et morale de toutes et tous, doit guider nos comportements.
Une fois la pandémie vaincue, il sera alors temps, inévitablement de sanctionner politiquement tous les responsables de la faillite sanitaire de l’heure.
A MANCA