COVID 19 : OTAGES DE LA FINANCE
Au prétexte d’enrayer la propagation de la pandémie, Macron et son gouvernement viennent de franchir un nouveau cap dans la restriction des libertés publiques.
Ainsi les rassemblements de plus de six personnes font désormais l’objet d’une interdiction.
Effectivement les structures hospitalières et les personnels de santé sont sous pression devant l’afflux exponentiel de patients.
Depuis des décennies, la fermeture de dizaines de milliers de lits dans le contexte de restrictions budgétaires drastiques a fragilisé le secteur public de santé. Cette crise sanitaire agit comme un révélateur des politiques néo-libérales poursuivies par les Chirac, Sarkosy, Hollande et Macron.
Faute d’inverser la tendance, et après l’enfumage du « Ségur de la santé », ce gouvernement est plus préoccupé par les intérêts économiques du patronat et des milieux de la finance que par la santé des populations.
Là où il aurait fallu faire appel à nos intelligences individuelles et collectives, Macron et ses complices infantilisent la société en n’usant que de mesures aussi répressives qu’inefficaces.
Alors que la communauté scientifique laisse apparaître ses difficultés à comprendre et donc a maîtriser les ressorts de cette pandémie, ce gouvernement a menti et usé de tous les subterfuges.
Macron, son gouvernement et ses parlementaires godillots, ne se caractérisent pas uniquement par des incompétences crasses. Très volontairement ils gèrent cette crise sanitaire, les yeux rivés sur les indicateurs économiques de la classe dominante.
De mensonges en bricolages, la communication du gouvernement ne fait que semer l‘angoisse et le désarroi dans la société, et se faisant, fait la par belle à toutes les sectes complotistes.
L’ignoble spectacle de la spéculation sur la production et la commercialisation des vaccins, donné par les profiteurs de l’industrie pharmaceutique, vient se rajouter à toutes les rapines déjà perpétrées, notamment sur la production de masques et de matériel destiné à la prophylaxie.
Nous sommes donc pris en otages par des scélérats qui font de notre santé un immense marché et ce au mépris total de nos conditions de vie.
L’opposition à ces politiques ne passe certainement pas par des postures aussi individualistes qu’irresponsables.
Plus que jamais, l’exercice de notre libre arbitre doit nous conduire collectivement à adopter les gestes et les attitudes appropriés.
Ce qu’il nous faut collectivement imposer, ce sont de véritables moyens pour la santé publique et une rupture nette avec ce système économique aussi dément que criminel.
A Manca