Comment ne pas adhérer au propos ? Oui la Corse française n’est qu’un état de fait administratif et militaire. Cette situation du point de vue du droit international et des droits de l’homme est illégitime et infondée.
Le « Tour de France », sa caravane marchande, son troupeau de dopés et ses vigiles issus des troupes d’occupation, constituent l’une des plus violentes agressions coloniales de ces dernières années contre le peuple corse.
Aux abords des routes ,on assiste à un spectacle digne des voyages de présidents français dans les anciennes colonies africaines. Alors que des marchands hurlent « vive la France » dans leurs sonos, la partie la plus acculturée et servile de notre peuple troque sa dignité contre un cochonou.
Dans ce contexte, l’action militante spectaculaire « Corsica is not France » menée par des militants nationalistes est claire, digne et salutaire. Tapie-Matin ne s’y est pas trompé en masquant cette contestation importante par deux pages consacrée à la série Mafiosa, tout un symbole au niveau du choix rédactionnel.
Quelles que soient nos divergences politiques avec les militants interpellés suite à l’action « Corsica is not France », nous leurs apportons notre solidarité.
Il faut taguer en Corse, parce que c’est « A lingua nustrale », en Français car c’est le tour de France et qu’on a un message à passer aux français, en Anglais car là on touche le monde entier (plus de 100 pays !!!), si on a le temps, l’espagnol, le chinois et l’arabe littéraire ne sont pas déconseillés, mais parfois le temps manque car Valls a mis beaucoup de CRS pour trois jours en Corse, en plus des habituels (plus forte densité de « France » en rapport avec la population), et l’Anglais c’est faire passer un message à plus de 100 pays!!! Pas mal…, donc l’anglais c’est bien niveau efficacité. Et le temps est venu d’être efficace !
Fêter le 14 juillet, oui ! Mais pas le 14 juillet 1789 !
– Alors que partout en France, le bon peuple s’apprête à se rendre dans les bals populaires pour y voir tirer des feux d’artifices, il est grand temps de fêter en corse dignement et historiquement le 1er 14 juillet du peuple corse :
Le 14 juillet 1755, à la cunsulta du couvent Sant’Antone di a Casabianca, Pasquale Paoli est élu général (unique) de la Nation Corse.
Le lendemain, Paoli est accueilli en triomphe par la cunsulta. L’indépendance est proclamée, au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Celui qui deviendra u babbu (papa) di a patria est chargé de rédiger une constitution pour la Corse qui en fera la première démocratie de type moderne en Europe. Une démocratie qui fera l’admiration des philosophes français, et une constitution qui inspirera celle des Etat Unis d’Amérique de 1787.
Lors de cette cunsulta qui se terminera le 15 juillet 1755, il est décidé que » si des troupes de quelque puissance que ce soit, sans exception » , venaient en Corse pour combattre, il y serait opposé » la force à la force » , même au prix du sacrifice de toute la nation. De plus, la cunsulta décrète également ‘ une guerre perpétuelle ‘ à la République de Gênes et » à toute puissance qui l’assurerait de sa protection « , c’est-à-dire à la « France » entre autre.
Cette déclaration est de toute première importance, et ce n’est pas un hasard si à l’image du reste de cette période, cette partie importante de notre Histoire est passée sous silence. En effet, cette cunsulta légitime tout simplement tous ceux, qui encore aujourd’hui, combattent pour la liberté de la nation corse, ils ne font que continuer à mettre en application les décrets de cette cunsulta ! Ce n’est pas une guerre de 10 ans, de 20 ans ou de 100 ans qui a été décrété, mais bien une guerre perpétuelle ! Elle cessera quand la Corse sera de nouveau libre.
Dans une lettre à son père le lendemain de cette cunsulta, Pasquale Paoli dira que son premier soucis est de » punir les délits, empêcher les ligues et de maintenir l’union » . Une leçon à retenir pour tous, l’union avant tout et une preuve de plus de l’attachement des Corses à la Justice.
C’est donc bien ce 14 juillet 1755 qui mériterait d’être fêté en Corse bien plus que le 14 juillet 1789.
Mais, aujourd’hui, en 2005, notre Histoire est toujours passée sous silence par le système scolaire qui est devenu un outil de propagande de l’Etat français et de francisation à outrance de notre jeunesse. De Napoléon, on en entend parler à l’école, mais de Paoli et de l’indépendance, que nenni ! » Cacher cette indépendance que je ne saurais voir » pourrait-on presque entendre…
Depuis des temps immémoriaux, le peuple corse est épris de liberté et de justice. Mais malheureusement, à part lorsque la Corse était gouvernée par des Corses au XVIIIe siècle, nous n’avons jamais eu droit ni à la Justice ni à la liberté. Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, ce n’est pas la révolution française de 1789 qui a changé cet état de fait, au contraire, elle l’a institutionnalisé… Et ce n’est pas un hasard si dès 1793 la Corse se détournait de cette révolution alors qu’elle y avait adhéré de manière enthousiaste croyant voir enfin triompher les idées que Paoli et les nationaux avaient mis en pratique quelques décennies plus tôt. La Corse a été dépouillée de sa langue, de sa culture, de son code familial et terrien, de son organisation politique multimillénaire, de ses liaisons méditerranéennes, de ses statuts, de ses coutumes, en un mot de son Histoire dont le pouvoir français exigea qu’elle commençât en 1789.
La Corse, nation libre et ouverte au monde au siècle des Lumières, a été plongée et maintenue, délibérément maintenue, dans l’ère du sous-développement. La Corse n’a jamais connu d’autre état de droit que celui imposé par la violence.
Mais la fête nationale Corse c’est le le 8 décembre: Fête Nationale Corse (Festa di a Nazione).
Le concept de Fête Nationale Corse peut surprendre qui me connait peu, mais peu importe…
La Fête Nationale trouve son origine en 1735 (elle est donc antérieure à la Fête Nationale Française).
Tout d’abord, il faut savoir que la Corse fut, pendant longtemps, sous domination génoise, entrecoupée de diverses tentatives de révoltes.
En 1729 enfin, la révolte, débutée dans le Bozziu contre les percepteurs triomphe, et assez rapidement, presque toute la Corse est libre (hormis Aiacciu, Bastia, Calvi, et Bunifaziu, qui demeuraient des bastions génois).
Les chefs de la rébellion, Giafferi, Paoli (U babbu du u « Babbu », le père biologique du papa spirituel et politique de la nation Corse, Pascale), Ceccaldi, Raffaeli, et quelques autres commencent alors à s’organiser dès l’année suivante, en dépit de la guerre que continuent de leur faire Gêne et ses alliés (la France et l’Autriche).
Quelques années plus tard, en 1735 la Cunsulta d’Orezza ; on y élabora la Constitution Corse, et on y proclama l’Indépendance.
Cette Constitution mit la Corse sous la protection de la Vierge Marie, et très précisément de l’Immaculée Conception : que l’on fêtait alors le 8 décembre. C’est précisément à cette occasion que fut choisit l’Hymne National Corse, le Dio vi salvi Regina, qui jusqu’alors n’était qu’un chant religieux célébrant la Vierge Marie.
Fut également décidé que la Fête Nationale Corse serait célébrée, entre autre, par des tirs, en l’air, de mousquet et de canon.
Après la conquête française, le lavage de cerveau de la colonisation fit tout pour faire oublier jusqu’au souvenir de cette fête, mais depuis quelques années, depuis le Riacquistu surtout, cette fête est a nouveau fêtée dans toute la Corse ; cette année, il y aura des manifestations organisées, à Corti, à Tavera, à Cervioni, à Bastia, et enfin, à Paris.
Non a Corsica un hé micca a Francia, c’est sa COLONIE « de vacances », elle est belle A Manca française, du président normal qu’à soutenue je crois (?), Monsieur Renucci, que va soutenir A Manca Naziunale Corsa (?), pour garder Ajaccio à gauche (A manca), mais quelle Manca ? A manca naziunale corsa ou A manca « normale » et jacobine française ?, avec les soutiens locaux du président normal de la gauche française, et les représentants locaux du front de gauches de Mélenchon (Tout un programme….)
Les jolies « colonies » de vacances Merci papa, merci maman lalalalala
aie aie …Corses ! ce que tu dis là moi ça me plait mais pourquoi tu parles en Anglais ? ça veut dire quoi ce que tu dis là ? dis le en CORSE !
Il faut taguer en Corse, parce que c’est « A lingua nustrale », en Français car c’est le tour de France et qu’on a un message à passer aux français, en Anglais car là on touche le monde entier (plus de 100 pays !!!), si on a le temps, l’espagnol, le chinois et l’arabe littéraire ne sont pas déconseillés, mais parfois le temps manque car Valls a mis beaucoup de CRS pour trois jours en Corse, en plus des habituels (plus forte densité de « France » en rapport avec la population), et l’Anglais c’est faire passer un message à plus de 100 pays!!! Pas mal…, donc l’anglais c’est bien niveau efficacité. Et le temps est venu d’être efficace !
Fêter le 14 juillet, oui ! Mais pas le 14 juillet 1789 !
– Alors que partout en France, le bon peuple s’apprête à se rendre dans les bals populaires pour y voir tirer des feux d’artifices, il est grand temps de fêter en corse dignement et historiquement le 1er 14 juillet du peuple corse :
Le 14 juillet 1755, à la cunsulta du couvent Sant’Antone di a Casabianca, Pasquale Paoli est élu général (unique) de la Nation Corse.
Le lendemain, Paoli est accueilli en triomphe par la cunsulta. L’indépendance est proclamée, au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Celui qui deviendra u babbu (papa) di a patria est chargé de rédiger une constitution pour la Corse qui en fera la première démocratie de type moderne en Europe. Une démocratie qui fera l’admiration des philosophes français, et une constitution qui inspirera celle des Etat Unis d’Amérique de 1787.
Lors de cette cunsulta qui se terminera le 15 juillet 1755, il est décidé que » si des troupes de quelque puissance que ce soit, sans exception » , venaient en Corse pour combattre, il y serait opposé » la force à la force » , même au prix du sacrifice de toute la nation. De plus, la cunsulta décrète également ‘ une guerre perpétuelle ‘ à la République de Gênes et » à toute puissance qui l’assurerait de sa protection « , c’est-à-dire à la « France » entre autre.
Cette déclaration est de toute première importance, et ce n’est pas un hasard si à l’image du reste de cette période, cette partie importante de notre Histoire est passée sous silence. En effet, cette cunsulta légitime tout simplement tous ceux, qui encore aujourd’hui, combattent pour la liberté de la nation corse, ils ne font que continuer à mettre en application les décrets de cette cunsulta ! Ce n’est pas une guerre de 10 ans, de 20 ans ou de 100 ans qui a été décrété, mais bien une guerre perpétuelle ! Elle cessera quand la Corse sera de nouveau libre.
Dans une lettre à son père le lendemain de cette cunsulta, Pasquale Paoli dira que son premier soucis est de » punir les délits, empêcher les ligues et de maintenir l’union » . Une leçon à retenir pour tous, l’union avant tout et une preuve de plus de l’attachement des Corses à la Justice.
C’est donc bien ce 14 juillet 1755 qui mériterait d’être fêté en Corse bien plus que le 14 juillet 1789.
Mais, aujourd’hui, en 2005, notre Histoire est toujours passée sous silence par le système scolaire qui est devenu un outil de propagande de l’Etat français et de francisation à outrance de notre jeunesse. De Napoléon, on en entend parler à l’école, mais de Paoli et de l’indépendance, que nenni ! » Cacher cette indépendance que je ne saurais voir » pourrait-on presque entendre…
Depuis des temps immémoriaux, le peuple corse est épris de liberté et de justice. Mais malheureusement, à part lorsque la Corse était gouvernée par des Corses au XVIIIe siècle, nous n’avons jamais eu droit ni à la Justice ni à la liberté. Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, ce n’est pas la révolution française de 1789 qui a changé cet état de fait, au contraire, elle l’a institutionnalisé… Et ce n’est pas un hasard si dès 1793 la Corse se détournait de cette révolution alors qu’elle y avait adhéré de manière enthousiaste croyant voir enfin triompher les idées que Paoli et les nationaux avaient mis en pratique quelques décennies plus tôt. La Corse a été dépouillée de sa langue, de sa culture, de son code familial et terrien, de son organisation politique multimillénaire, de ses liaisons méditerranéennes, de ses statuts, de ses coutumes, en un mot de son Histoire dont le pouvoir français exigea qu’elle commençât en 1789.
La Corse, nation libre et ouverte au monde au siècle des Lumières, a été plongée et maintenue, délibérément maintenue, dans l’ère du sous-développement. La Corse n’a jamais connu d’autre état de droit que celui imposé par la violence.
Mais la fête nationale Corse c’est le le 8 décembre: Fête Nationale Corse (Festa di a Nazione).
Le concept de Fête Nationale Corse peut surprendre qui me connait peu, mais peu importe…
La Fête Nationale trouve son origine en 1735 (elle est donc antérieure à la Fête Nationale Française).
Tout d’abord, il faut savoir que la Corse fut, pendant longtemps, sous domination génoise, entrecoupée de diverses tentatives de révoltes.
En 1729 enfin, la révolte, débutée dans le Bozziu contre les percepteurs triomphe, et assez rapidement, presque toute la Corse est libre (hormis Aiacciu, Bastia, Calvi, et Bunifaziu, qui demeuraient des bastions génois).
Les chefs de la rébellion, Giafferi, Paoli (U babbu du u « Babbu », le père biologique du papa spirituel et politique de la nation Corse, Pascale), Ceccaldi, Raffaeli, et quelques autres commencent alors à s’organiser dès l’année suivante, en dépit de la guerre que continuent de leur faire Gêne et ses alliés (la France et l’Autriche).
Quelques années plus tard, en 1735 la Cunsulta d’Orezza ; on y élabora la Constitution Corse, et on y proclama l’Indépendance.
Cette Constitution mit la Corse sous la protection de la Vierge Marie, et très précisément de l’Immaculée Conception : que l’on fêtait alors le 8 décembre. C’est précisément à cette occasion que fut choisit l’Hymne National Corse, le Dio vi salvi Regina, qui jusqu’alors n’était qu’un chant religieux célébrant la Vierge Marie.
Fut également décidé que la Fête Nationale Corse serait célébrée, entre autre, par des tirs, en l’air, de mousquet et de canon.
Après la conquête française, le lavage de cerveau de la colonisation fit tout pour faire oublier jusqu’au souvenir de cette fête, mais depuis quelques années, depuis le Riacquistu surtout, cette fête est a nouveau fêtée dans toute la Corse ; cette année, il y aura des manifestations organisées, à Corti, à Tavera, à Cervioni, à Bastia, et enfin, à Paris.
On y sera….
Non a Corsica un hé micca a Francia, c’est sa COLONIE « de vacances », elle est belle A Manca française, du président normal qu’à soutenue je crois (?), Monsieur Renucci, que va soutenir A Manca Naziunale Corsa (?), pour garder Ajaccio à gauche (A manca), mais quelle Manca ? A manca naziunale corsa ou A manca « normale » et jacobine française ?, avec les soutiens locaux du président normal de la gauche française, et les représentants locaux du front de gauches de Mélenchon (Tout un programme….)
Les jolies « colonies » de vacances Merci papa, merci maman lalalalala
http://www.pipole.net/thomas-hollande-bon-temps-joyce-jonathan-en-corse/191715/
Oghje più cà mai! (Aujourd’hui plus que jamais…Colonisés ou résistants ?)