Dans une déclaration parue le 4 décembre 2012 dans les colonnes de Nice Matin-La Corse, M. Panunzi, président du Conseil Général de Corse du Sud tente d’imputer au Collectif Loi Littoral des propos diffamatoires.
Partie prenante depuis sa fondation du Collectif Loi Littoral, A Manca tient à rappeler à tous, élus y compris, que l’existence du Collectif est légitimée par une seule préoccupation : Celle de la défense de nos espaces naturels, littoral et montagne. Dans un contexte de capitulation de l’État face aux intérêts spéculatifs, ce collectif constitue l’un des derniers remparts contre la privatisation de nos espaces de vie.
Ce combat de tous les jours est l’œuvre principale des associations qui, dans des contextes difficiles, se mobilisent afin que la légalité soit la norme en matière d’urbanisme. Le fait que des institutions, des collectivités territoriales et des services de l’état soient conviés à respecter et faire respecter la règle, se base sur un constat indiscutable : les infractions au code de l’urbanisme connaissent une augmentation croissante.
Nous l’affirmons et les jugements rendus par les tribunaux administratifs en sont une des manifestations parmi les plus évidentes.
Les élus devraient donc se féliciter de l’engagement du Collectif Loi Littoral qui contribue à la préservation d’un bien public, dont nous rappelons qu’il fait partie des obligations de ceux que les suffrages portent aux responsabilités publiques.
Nous attendons pour notre part que les élus soient solidaires des femmes et des hommes qui subissent des pressions et des menaces depuis des années. Faits connus, qui eux ne relèvent pas de prétendus propos diffamatoires. Les procès d’intention et campagnes d’intoxication ne pourront pas faire taire les voix de ceux qui continuent de défendre nos conditions naturelles de vie commune.
A MANCA