La privatisation de la SNCM, vendue par Chirac pour une poignée d’euros, est le résultat de la libéralisation du marché des transports exigée par les lois européennes. Elle s’est accompagnée d’une déréglementation particulièrement préjudiciable aux marins salariés.
Cette concurrence à outrance produit ses effets pervers. La logique libérale entraîne le développement de situations de monopole. Les économistes tartuffes qui affirment le contraire mentent et démontrent leur incompétence.
A Manca qui revendique depuis des années la création d’une compagnie régionale publique, tient à pointer les responsabilités là où elles se trouvent.
- l’économie de marché ruine le service public
- les tenants des ports de Marseille, conglomérat de bureaucrates et de politiciens, abusent de la Corse et de l’argent public
- les directions de compagnie, sous couvert de corsitude pratiquent le dumping social et escomptent s’emparer du seul marché du tourisme
- les poujadistes ont l’obsession d’abolir le droit de grève
- les politiciens de Corse se montrent incapables de construire les outils d’une économie soucieuse du bien public
Nous réaffirmons que seule une compagnie régionale publique est à même de garantir les intérêts de la Corse. Il nous faut exiger la récupération de la flotte, imposer l’implantation du siège en Corse et promouvoir la corsisation des emplois.
Toute autre solution tournerait le dos et à nos intérêts et devrait être considérée comme attentatoire à notre avenir.
A MANCA