A Manca exprime sa solidarité aux dirigeants politiques catalans très lourdement condamnés par la justice coloniale madrilène.
Ces condamnations sont par nature la négation même du droit international foulant aux pieds le principe universel du Droit des Peuples à l’Autodétermination. Ce fait politique ne concerne pas seulement les peuples en lutte privés de droits, mais doit interpeller toutes celles et tous ceux qui sont attachés aux libertés fondamentales.
A Barcelone on a vu la police charger en fonçant avec des fourgons dans la foule. Cette répression sans retenue s’inscrit dans une campagne médiatique espagnole qui assimile les indépendantistes catalans à des Terroristes, comme Erdogan le fait pour les Kurdes.
Côté catalan, le PdCat et Esquerra suivent la même ligne qu’il y a deux ans : mettre tout leur espoir sur une réaction favorable à l’échelle européenne.
Par la gravité de cette condamnation, Madrid envoie pourtant un message très clair aux catalans, mais aussi à tous les autres peuples d’Europe toujours maintenus sous la tutelle de puissances impérialistes. En effet, si le gouvernement PSOE peut pérorer sur le fait que les peines seront purgées dans leur intégralité, c’est qu’il a des assurances au niveau des autres Etats européens, la France en tête. Le seul dialogue ouvert par l’Etat espagnol, avec la complicité de la commission européenne, se résumera aux modalités pratiques de l’écrasement du processus d’autodétermination catalan.
En Corse comme en Catalogne, le peuple ne doit compter que sur lui-même.
A manca
