A Manca condamne avec la plus grande fermeté l’attentat perpétré à l’encontre des locaux d’une entreprise de Jean-André Miniconi.
Cette action criminelle s’inscrit dans la trop longue liste de méfaits dont se rend coupable une pègre qui, en gangrenant notre société, veut lui imposer son diktat.
Tout en appelant le plus grand nombre à participer au rassemblement de soutien en solidarité avec Jean-André Miniconi, nous tenons à affirmer qu’il est plus que temps de passer à une forme de révolution culturelle et sociétale.
Cela passe par des messages clairs et sans ambiguïté. Les bandes de malfrats qui prétendent imposer leur loi à tout un peuple ne sont ni des rebelles, pas plus que des héros ou des résistants. Leur seule motivation consiste à accumuler par la violence et toutes les formes d’intimidations, des biens et des capitaux.
Cette pègre qui s’est développée au cœur de notre société, bénéficie d’une forme de complaisance qui lui confère un statut, mélange de crainte et d’admiration dans trop de franges de notre pays. Nous pensons particulièrement à cette occasion à des strates de la jeunesse qui peuvent être fascinées par ce qui , en aucun cas, ne peut être considéré comme un fait culturel.
Nous rappelons que la pègre n’est jamais aux côtés du monde du travail et qu’elle rend encore un peu plus dure l’exploitation de l’Homme par l’´Homme.
Elle n’est qu’un parasite monstrueux qui s’accapare des fruits du travail en faisant preuve d’un mépris total pour la justice sociale.
Ce cancer sociétal ne peut que se développer dans un contexte favorisant sa prolifération. Le dit contexte est marqué par une « idéologie » dominante fondée sur le profit à tous crins et l’extorsion de plus values par tous les moyens.
Aucun secteur de notre économie n’échappe à cette prédation. Le foncier, l’immobilier, les espaces naturels et le secteur du BTP sont déjà les lieux de prédilection où s’exerce cette main-mise.
L’économie informelle dans laquelle se développe tous les trafics, dont celui des stupéfiants, génère des capitaux dont les détenteurs sont à la recherche de blanchiment. Ce phénomène est accentué par une industrie du tourisme qui ouvre des espaces à tous les prévaricateurs.
C’est pourquoi le sursaut salutaire dépend uniquement de notre commune volonté de non seulement refuser la mise en coupe réglée de notre terre, mais également de construire des relations sociales, économiques et politiques fondées sur la justice sociale et le Bien Commun.
Ce projet de société, porté par le monde du travail s’avère la seule perspective crédible et porteuse d’espoirs. Il dépend de nos volontés fermement arc-boutées sur un vivre ensemble réellement émancipateur.
A MANCA.