A Manca appelle ses militant(e)s et sympathisant(e)s à participer activement à la mobilisation interprofessionnelle du vendredi 24 janvier contre l’indigne réforme des retraites.
Cela fait des semaines que le monde du travail, dans la diversité de ses composantes, est engagé pied à pied dans un mouvement social d’une ampleur inégalée depuis les grèves de l’ère Juppé de sinistre mémoire. Cet engagement demeure solide et constant malgré le déchaînement orwellien de la propagande et de la désinformation organisées par Macron et ses hommes- lige des grands médias aux ordres.
Ce conflit, de social qu’il était, devient éminemment politique en ce qu’il révèle le vrai visage de la politique macroniste, soit un thatchérisme à la française. Il présente sans fard aux citoyens le projet de société d’une brutalité de classe rare qui risque de naître et prospérer de la mise en œuvre de cette réforme. Dès lors nous voilà placés devant la responsabilité de se battre au nom du bien commun.
En effet, bon nombre de travailleurs réalisent que ce système de retraite à points, par capitalisation, au-delà de la rupture des solidarités qu’il présuppose, nous livre nous et nos retraites à la voracité prédatrice des fonds de pensions internationaux, dont Black Rock n’est qu’un exemple tristement médiatique.
En un mot, on veut nous faire accoucher aux forceps d’une société de banquiers faite pour les banquiers par les banquiers lorsqu’une alternative émancipatrice exprime tous les jours davantage ses possibles et sa faisabilité.
Disons- le tout net ; ce n’est qu’un premier pas inquiétant vers la privatisation généralisée des profits et la collectivisation des déficits.
À l’heure ou le Parlement français s’apprête à examiner ce projet de loi délétère, la mobilisation de toutes les énergies s’avère donc primordiale pour exprimer un non franc et massif au démantèlement d’un modèle social et à terme,- c’est l’arbre qui cache la forêt-, des services publics qui le rendent possible.
C’est la condition sine qua non à la construction de cette alternative pour laquelle nous oeuvrons.
A MANCA.