L’agression des deux agents de la prison de Borgu aurait pu être évitée. Indépendamment des revendications en cours des personnels pénitenciers, le problème de fond qui se pose ici est qu’il ne saurait y avoir de réponse carcérale à un problème de santé. Il est établi que l’agresseur souffrait de troubles psychiatriques parfaitement identifiés, son placement en unité de soin aurait pu permettre d’éviter ce passage à l’acte.
Concernant le réseau criminel qui aurait pu encourager ce détenu à donner libre cours à ses pulsions morbides à travers un discours de type islamo-fasciste, nous rappelons que notre position de principe est qu’il ne saurait y avoir, en Corse comme ailleurs, la moindre clémence pour ces ennemis de l’humanité.
A MANCA