Le 3 août, à l’appel de la coordination du 13 avril, nous serons sur le port de Toga pour dire aux consommateurs de tourisme que la Corse est d’abord et avant tout, un lieu de vie.
Nous leur dirons aussi que nous acceptons d’accueillir le voyageur, mais que jamais nous n’accepterons d’être soumis à cette industrie du tourisme qui transforme notre pays en produit.
A ceux qui osent affirmer que c’est leur argent qui nous fait vivre, nous dirons que les temps du paternalisme colonial sont révolus.
Qu’ils prennent enfin conscience que, dans le processus de mise à l’encan de notre pays, ils portent leur part de responsabilité.
Non nous ne voulons pas que nos espaces naturels et les terres à potentialité agricole soient plus longtemps les objets de la spéculation et de la privatisation qu’une classe économique, elle issue de Corse, met en œuvre.
A tous, industriels du tourisme et consommateurs, nous voulons signifier qu’il appartient aux seules volontés collectives de décider du sort de notre pays.
A MANCA.