Le mitraillage des locaux du journal Nice Matin ne peut, en aucun cas, trouver de justification. Chacun est en mesure d’apprécier, selon ses points de vue, le contenu et le traitement de l’information par le seul quotidien diffusé en Corse. La relation entre les personnes, les associations, partis politiques, élus et syndicats et le monde de la presse est basée sur un mélange variable de subjectivité. Si les faits sont têtus et ne peuvent souffrir de la moindre distorsion, les commentaires eux ne peuvent et ne doivent pâtir de la moindre des censures.
Le long combat pour une réelle liberté de la presse s’inscrit pour notre part dans une exigence démocratique qui ne saurait admettre l’utilisation de la coercition et des diktats. Cette exigence présuppose une éthique qui commande que l’on soutienne et défende tous les espaces d’expression de l’opinion.
Nous apportons notre soutien aux professionnels de l’information qui ontle droit imprescriptible d’exercer leurs métiers en dehors de toutes les formes de pression.