NON A LA VIOLENCE NEO-LIBERALE.
Dans la nuit du 25 février, un incendie criminel a partiellement détruit la flotte des véhicules de la Communauté de Communes de l’Isula-Balagna. Destinés à la collecte des bio-déchets et du tri sélectif, c’est un quart du matériel qui a fait l’objet d’une action hostile.
Au delà d’un fait qui n’est pas anecdotique, c’est à la conception même d’une gestion publique des déchets que s’en prennent des lobbies, plus ou moins occultes, qui prétendent privatiser l’ensemble de la chaîne.
En témoignant de notre totale solidarité avec Lionel Mortini et l’ensemble des agents du CCIRB, nous voulons une fois de plus dénoncer les tentatives de privatisation de notre pays. On ne peut que faire le lien entre les visions et menées néolibérales, et une minorité qui tente par tous les moyens, y compris la violence, d’imposer à tout un peuple ses diktats et son idéologie.
C’est bien un système qui engendre, comme dans d’autres secteurs, la prolifération de groupes d’influence, lesquels trouvent par ailleurs des soutiens au niveau politique. Le mode de « développement » imposé à notre pays par les gouvernements successifs, repose principalement sur l’industrie du tourisme. D’ors et déjà, les moyens de transports maritimes (fret et passagers) et la chaîne de distribution dans le domaine de l’agro-alimentaire sont détenus par des consortium.
Les colossaux intérêts en jeu sont à la source même de toutes les dérives. Nous considérons que tous les secteurs et les moyens socialement utiles doivent donc relever uniquement du service public. Outre cela, il convient de pousser plus loin la réflexion. Une orientation politique, rompant avec la dévastation néolibérale, s’impose. S’il est sain de s’attaquer aux symptômes, il est vital de s’attaquer aux racines des maux.
A Manca