La croissance sans bornes, dogmatique et toute-puissante a conduit le Monde là où il se trouve aujourd’hui. Mais les Capitalistes qui n’ont aucune moralité, n’ont aucun remords, pas plus qu’ils ne remettent en cause leur idéologie. Non, au lieu de cela l’objet unique de leurs préoccupations est la sauvegarde de leur système économique insensé et criminel. Et ils sont déterminés à nous faire payer collectivement le prix de leurs politiques désastreuses pour maintenir leurs taux de profits.
Le capitalisme financier est à l’offensive, partout il pousse les États à avoir recours à des emprunts colossaux sur les marchés financiers.
Les banques privées, les fonds de pensions et autres fonds vautours sont à l’affût car ils savent que les peuples privés de toute puissance publique devront payer des intérêts énormes pendant 10 années au moins.
On va vu cette solution à l’œuvre en Grèce ; la ruine de tout un pays et des pans entiers de secteurs économiques, des infrastructures stratégiques et le patrimoine collectif vendus aux multinationales les plus offrantes … Nous ne pouvons accepter cela, nous ne voulons pas de ce monde d’après fait de prédations et de misères.
La dette publique est un mécanisme artificiel mis en place il y à 50 ans qui interdit aux États d’emprunter au Trésor Public et les obligent à emprunter uniquement aux marchés financiers. Ce sont les intérêts de ces groupes privés qui creusent sans fin la dette publique. Sans ce mécanisme pervers, la majeure partie des pays européens aurait aujourd’hui des finances publiques à l’équilibre ou excédentaires. C’est un véritable hold-up permanent dont il s’agît, mais maquillé d’une pensée unique, celle des libéraux, qui ont su faire épouser leurs vues par des agents politiques à leur service.
Emboîtant le pas à leurs amis financiers les charognards du MEDEF et du grand patronat en général, veulent profiter de cette crise pour détruire nos acquis sociaux et accroître le temps de travail, et ce pour en réduire le coût. Et ils justifient cela en évoquant la nécessité de recréer de la richesse et de relancer la croissance économique.
C’est comme si il ne se passait rien sur Terre, ni pandémie, ni bouleversement climatique, ni épuisement des ressources. Cela traduit leur aveuglement idéologique complet et leur extrême dangerosité. Et comme ils sont incapables d’imaginer un autre monde, ils useront de tous les moyens, y compris l’arsenal répressif, pour nous plonger dans leur société cauchemardesque.
ILS SE SONT ASSEZ ENGRAISSÉS ! BASTA ! LEUR ORGIE CAPITALISTE DOIT CESSER !
Battons nous pour la nationalisation immédiate des banques et la création d’un service bancaire universel.
Battons nous pour l’effacement pur et simple de cette dette financière immorale et injuste.
Battons nous pour que tous les capitalistes criminels rendent des comptes devant une justice indépendante.
Battons nous pour démanteler les paradis fiscaux.
Battons nous pour imposer une justice fiscale au prorata des ressources financières.
Battons nous pour taxer les opérations boursières et spéculatives.
Battons nous pour imposer plus de solidarité et de partage et cela doit également valoir pour le temps de travail.
N’acceptons plus de payer pour eux. Ce sont les Capitalistes qui ont une dette envers l’humanité et c’est à eux et à eux seuls de la payer. En attendant de bâtir le Monde d’après, c’est le minimum que nous pouvons faire. Quand le confinement s’arrêtera, chacun(e) devra prendre sa part et assumer ses responsabilités.
L’HEURE N’EST PLUS A LA SOUMISSION, A LA RESISTANCE, MAIS A LA CONTRE OFFENSIVE SOCIALE.
A MANCA