En 1720, c’est l’avidité et la négligence de commerçants membres d’un bureau de santé qui a laissé une cargaison infectée être débarquée à Marseille. Ils ont diffusé la peste et occasionné 100 000 morts.
En 2020, c’est l’avidité et la négligence de capitalistes marchands contrôlant la plupart des gouvernements qui ont laissé les échanges internationaux se poursuivre malgré l’épidémie qui sévissait en Chine. Ils sont à l’origine de la diffusion du Coronavirus Covid-19 et ont déjà occasionné des dizaines de milliers de morts.
C’est donc la même logique du profit au détriment des besoins collectifs qui a, d’un siècle à l’autre, les même conséquences criminelles.
Les Capitalistes et leurs gouvernements libéraux qui ont partiellement détruit les systèmes de Santé en France, en Italie et en Espagne sont responsables de la situation. Ceux la même qui ont délocalisé les productions de moyens sanitaires en Chine sont responsables des pénuries actuelles.
Ceux qui au sommet de l’État ont sciemment refusé de prendre les mesures adéquates pour maintenir des élections doivent être traduit en justice. Toute la situation dramatique qui s’impose désormais à notre quotidien c’est la première peine qu’ils nous infligent.
Ils confinent nos existences mais ne suspendent pas les cotations en bourse, et ce à l’image d’un fou furieux à qui on laisserait les rênes de l’économie. Car quelques parasites membres de ces élites affairistes spéculent à la baisse, ils continuent en ce moment même à augmenter leurs richesses sur les malheurs de l’humanité.
Leurs capitaines d’industrie osent comparer note confinement forcé à des vacances. Et dans ce droit fil la criminelle Murielle Pénicaud accuse les entreprises du BTP de «défaitisme» du fait de la volonté des salariés de vouloir exercer leur droit légitime de retrait, ne pensant qu’au coût de la facture du chômage partiel. Là où ils faudrait penser à financer la solidarité en abolissant les critères financiers absurdes de l’Europe du Capital, ces ministres libéraux continuent à raisonner en terme de coûts. L’argent avant la Santé, l’argent avant la survie, l’argent avant le bonheur. Ces laquais des argentiers n’arrivent pas à la hauteur des ministres de l’après seconde guerre mondiale, qui dans un pays détruit et ruiné, ont su mettre en place de fantastiques outils de protection sociale et des acquis sociaux.
Répondant aux intérêts des Capitalistes confinés dans leurs demeures de luxes et surveillant la bonne santé de leurs comptes au sein des paradis fiscaux, Pénicaud a fait adopter la loi « Urgence Coronavirus » calqué sur les dispositions de l’État d’Urgence de 1955. Le MEDEF, qui voulait aller encore plus loin, se réjouit de cette loi qui va revenir sur les droits aux congés, les 35 heures… et sans limite de temps !
Les responsables de notre situation ont la prétention de nous faire payer pour les conséquences de leurs choix politiques cyniques au service d’une minorité. Il nous appliquent donc une double-peine en s’attaquant frontalement, une fois de plus, à nos droits sociaux fondamentaux.
A cette double peine, il est plus que temps d’opposer deux fois plus de colère. Cette riposte légitime s’exprimera le temps venu. Le Capitalisme est définitivement disqualifié pour permettre à l’humanité et à la vie de perdurer sur Terre. Leurs derniers représentants qui gesticulent encore, doivent être écartés de toute responsabilité.
A Manca.