En s’abritant derrière un article de la constitution, Macron et Édouard Philippe passent en force, pressés qu’ils sont de liquider le dossier des retraites.
Ils disposent de la majorité absolue à l’assemblée, contexte qui peut les autoriser à faire passer toutes les dispositions législatives de leurs choix. La stratégie des députés du PCF et de la France Insoumise, si elle retarde la promulgation de la loi, n’est pas pour autant un obstacle de nature à contrecarrer celle-ci jusqu’à son retrait.
Alors pourquoi ce recours à l’article 49.3 ?
Le calcul est simple. En violentant le mouvement social comme ils l’ont fait jusqu’à présent , Macron et son premier ministre veulent une victoire par « knock down », de façon à embrayer sur leur prochain objectif : la privatisation du régime d’assurance maladie. En fidèles employés des patrons des fonds de pensions, ils accélèrent un processus en étant certains que le mouvement social s’épuisera dans une course de vitesse.
Au moyen de ce coup d’État celui-ci est mis en demeure de se soumettre et de capituler en rase campagne. Ceux qui cherchent encore, les causes du déchaînement des forces de répression ont là la réponse. Par tous les moyens à leur disposition ce président et son gouvernement veulent infliger une cure de néo-libéralisme à des classes sociales pour les quelles, ils ont le plus grand mépris.
Il faut relever le défi lancé. Il en va d’une légitime défense politique et sociale.
A Manca s’est déjà prononcée sur la question de la grève générale, qui elle seule est à même de battre ce gouvernement et ses patrons de la finance internationale.
Nous réitérons ce jour notre appel aux forces vives du mouvement social et à l’ensemble du monde du travail afin, que dans l’unité des luttes, nous mettions en déroute les valets du capital.
L’heure n’est plus à une contestation défensive mais à une offensive politique et sociale. C’est à toutes celles et ceux, qui par leur force de travail font cette société, d’imposer un rapport de force aussi radical que déterminé.
A MANCA