Les actions contre les constructions illégales des villas de M. Pierre Ferracci s’inscrivent dans un long processus marqué par un blocage politique total.
Malgré les appels permanents au dialogue lancés par les élus de la majorité régionale, le gouvernement Macron s’est enferré dans une stratégie politique qui est vouée à l’échec.
Alors que la spéculation immobilière s’est depuis longtemps déjà, amplement exonérée de toute forme de respect des équilibres écologiques, économiques et sociaux, les gouvernements qui se sont succédés n’ont mené aucune action afin de l’endiguer.
Sans le travail colossal réalisé par les membres des associations de défense de l’environnement, les dévastations seraient encore bien plus importantes. Ces mêmes associations se sont souvent heurtées à des autorités préfectorales et des tribunaux, peu enclins à faire appliquer les lois en vigueur. Les appareils de police et de justice étant bien plus disposés en revanche, à exercer une répression de tous les instants contre toutes les formes de résistances.
Pour que les débats soient clairs et sans ambiguïté, il ne faut en aucun cas occulter que les origines de bien des spéculateurs ne se situent pas hors de nos frontières géographiques. Ce phénomène est connu de toute la population qui constate que ceux qui transforment notre pays en produit mercantile sont issus de notre société, en alliance au besoin, à des détenteurs de capitaux extérieurs à la Corse.
Tous ces prévaricateurs sont encouragés par un système dont Macron et son gouvernement sont les plus ardents défenseurs. Le néo-libéralisme n’a pas d’état d’âme et il ne connaît qu’une seule logique : celle du profit.
C’est là sa seule bannière.
La violence sociale qui exclut tous les jours un peu plus des milliers de femmes et d’hommes et la violence qui consiste à ne reconnaître aucun droit à un peuple, devraient davantage préoccuper le chœur des démocrates à la petite semaine qui se font entendre sans la moindre pudeur.
La seule solution politique qui puisse offrir des débouchés, lie les aspects politiques, culturels économiques et sociaux.
Ceux qui veulent vraiment la paix en sont convaincus.
A Manca.