Depuis l’agression policière perpétrée à Reims contre des supporters bastiais, les interpellations se succèdent contre ceux qui demandent justice et aussi contre ceux qui les soutiennent. Ce cycle répressif est téléguidé par des éléments de l’appareil judiciaire et policier dont la cohérence idéologique s’articule autour de la défense de l’ordre républicain français en Corse.
D’un côté, des émissaires du gouvernement ont permis le rapprochement ou la libération de quelques prisonniers politiques, mais également un financement important de la C.T.C par la Caisse des Dépôts et Consignations, ainsi qu’une avancée positive sur la Collectivité Unique. Mais d’un autre côté et tout cela dans le même temps, une répression hors norme s’abat sur la jeunesse de notre pays et prétend étrangler ses revendications.
Nous ne sommes pas dupes : cette situation est alimentée par une partie de l’appareil d’État français qui est opposée à toute avancée, aussi minimale soit-elle dans le dossier corse. Cette fraction entretient ce cycle répressif dans le seul but de mettre en difficulté le pouvoir nationaliste à la CTC.
Nous n’acceptons pas que la jeunesse corse fasse les frais d’une telle stratégie de la tension à la petite semaine, dans la continuité de toutes les manipulations dignes d’une puissance coloniale.
Dans ce contexte, la solidarité doit être aussi forte que la résistance à la provocation.
A Manca