A Manca condamne avec la plus grande fermeté les actions violentes perpétrées par de prétendus supporters membres de l’association Orsi Ribelli 2002.
Depuis des années ce club de supporters a été noyauté par des militants d’extrême droite. Ces derniers en abusant de la confiance des jeunes adhérents de l’association, se sont méthodiquement employés à créer un climat de haine dans le cadre d’une stratégie de tensions.
Ces militants d’extrême droite entretiennent des liens avec des groupes fascisants locaux et des associations qui en France comme en Europe sont les faux nez de mouvements politiques.
La décision courageuse des dirigeants de l’ACA qui interdisent désormais l’accès à ce groupuscule xénophobe et violent, intervient toutefois très tardivement. Le mal est profond et il touche l’ensemble des clubs de foot professionnels de notre pays. La facho-sphère a fait des tribunes des stades le lieu d’expression du racisme primaire et de la xénophobie. Dissoudre des associations gangrenées par l’extrême droite est un premier pas, mais il n’y suffira pas. Ce phénomène de société doit interroger le monde sportif dans son ensemble et plus largement les acteurs de la vie économique et sociale. Le monde politique est directement interpellé par ces événements qui, associés à d’autres, témoignent d’un basculement vers les pires des tentations.
Ce ne sont pas les condamnations de principes qui à elles seules peuvent endiguer la peste brune. Le modèle de société dans lequel nous vivons est en faillite. C’est donc à la racine qu’il convient de s’attaquer au mal en proposant une alternative qui tourne résolument le dos à la marchandisation criminelle des hommes et des espaces de vie.
A MANCA