Alain Soral, l’ami national-socialiste de Dieudonné
En 1990, Alain Bonnet de Soral de son vrai nom, adhère au P.C.F. On le retrouve dans la section « Ramon Mercarder » du P.C.F aux côtés de Jean Paul Cruze. Cruze publiera une tribune dans l’Idiot International en 1992 dans laquelle il appela à un rapprochement entre le P.C.F et le Front National. En 2005 Soral entame son virage nationaliste en donnant une interview au fanzine national-bolchevik Rebellion. Il rejoint dans la foulée le Front National après avoir dîné avec Jean Marie Le Pen. Soral passe alors pour un intellectuel au F.N et écrira le discours de Jean Marie Le Pen du 20 septembre 2006. Jean Marie Le Pen, dira de lui qu’il était ingérable car traitant de « juifs » et de « p.d» tous les membres du F.N qui n’étaient pas d’accord avec lui.
En
2007 Soral fonde officiellement avec Marc Georges, Frédéric
Chatillon et Gildas Mahé O’China (anciens du GUD),
Égalité et Réconciliation. E&R avait alors
pour vocation de devenir la boîte à idées pour le
Front national, toute entière vouée au culte d’Alain
Soral. Privé de tête de liste F.N aux élections
régionales de 2008, Soral quitte le F.N et se rapproche de
Dieudonné.
En
2015 Soral et Dieudonné ont posé les bases
(financières) de leur parti “Réconciliation
nationale” en recevant l’accord de la commission
nationale des comptes de campagne et des financements politiques.
Alain
Soral a été condamné le 1er juin 2018 à
Paris à deux peines d’emprisonnement avec sursis pour
provocation à la haine, après la diffusion sur son site
Web de deux dessins antisémites.
Robert Faurisson, l’ami négationniste de Dieudonné
À
la fin des années 1970, il accède à la célébrité
à travers une série de scandales médiatiques et
de procès en raison de sa négation du génocide
juif. Il devient en France, à partir des années 1980,
une icône des négationnismes d'extrême droite.
Pour lui la shoa est un « crime imaginaire ».
Il
se fait également reconnaître par le milieu
négationniste américain en participant dès
septembre 1979 à une première «Convention
révisionniste» à Los Angeles, organisée
par l'Institute for Historical Review fondée par les militants
antisémites Willis Carto et David McCalden.
Dans
les années 2000 Robert Faurisson devient une personnalité
régulièrement mise en avant par les médias
iraniens, notamment à l'occasion de conférences
négationnistes organisées à partir de 2006 à
Téhéran, « l'Iran
et son président lui offrent ce qu'il attend et recherche
depuis de nombreuses années : la consécration ».
En décembre 2008 Dieudonné lui remet sur la scène du Zénith un «prix de l'infréquentabilité et de l'insolence ». La soirée se conclut par un dîner de réveillon en l'honneur de Robert Faurisson à la Main d'or. Le tapage médiatique rebondit avec un spectacle de Dieudonné dédié à Robert Faurisson le 29 janvier 2009 à l'occasion de son anniversaire. Le Buzz se prolonge avec une première vidéo du sketch Dieudonné-Faurisson diffusée sur le Web, suivie à l'automne 2011 d'une seconde réalisée par Blanrue en forme d'interview faisant l’apologie de Faurisson.
Frédéric Chatillon, l’ami néo-fasciste de Dieudonné
En 1992, Frédéric Chatillon prend la tête des «rats noirs» du Groupe Union Défense (GUD), comme ils se surnomment. En 1993, une note des Renseignements généraux le qualifie déjà d’«activiste violent». L’homme «voue une passion à l’idéologie fasciste, tendance nazie», notent deux journalistes qui reprennent une note des policiers affirmant que «le 19 mars 1990, il se signale en faisant le salut hitlérien pendant la Marseillaise lors d’une commémoration des combats en Algérie». Rencontres avec l’ancien Waffen-SS belge Léon Degrelle, dîner au cours duquel Chatillon aurait embrassé un portrait d’Adolf Hitler, soirées «pyjamas rayés» et commémorations arrosées de l’anniversaire de Hitler, ou drapeau nazi que les policiers auraient retrouvé lors d’une perquisition. Des journalistes ont rassemblé un faisceau d’indices laissant peu de doutes sur l’antisémitisme de Frédéric Chatillon.
Frédéric Chatillion devient proche de Marine Le Pen en 2012, il devient l’homme-clé du dispositif financier du FN. Il gère la communication du F.N par le biais de sa société Riwal. Il a été mis en examen, le 15 février 2017 pour abus de biens sociaux, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 9 novembre 2016 par le parquet de Paris pour « escroqueries » et « abus de biens sociaux » lors des élections de 2014 (municipales, européennes et sénatoriales) et de 2015 (départementales).